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Blues Pills et Dätcha Mandala au Fuzz'yon le 07.11.2014



Avec seulement 3 dates françaises sur leur tournée, les Blues Pills ont rapidement fait le plein et c'est à guichets fermés qu'ils joueront ce soir au Fuzz'yon. C'est une des dernières sensations du Hellfest. Malgré une heure matinale (11h30), les Blues Pills avaient réussi à captiver le public avec leur rock psyché tout droit sorti des 60's. Voyons s'il la magie va encore opérer en configuration concert.


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Pour débuter la soirée c'est un combo Bordelais qui est venu ouvrir le bal. Les Dätcha Mandala, vont livrer une prestation impressionnante bourrée d'énergie et de bonnes vibrations. Ils délivrent une musique rock pyschédélique eux aussi, mais en y ajoutant une pincé heavy/blues qui apporte à l'ensemble un petit plus qui fait toute la différence.


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Le trio est visiblement ravi d'être là et le public est très très réceptif ! Les morceaux s'enchainent sans temps morts. Les petits gars se permettent même de reprendre "War pigs" de Black Sabbath avec une fougue incroyable ! Un set court mais intense, qui a conquis le public présent ce soir-là.


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Il est temps pour les Blues Pills de monter sur scène. Le set démarre par "High Class Women" ( comme au Hellfest ) et dès les premières notes le charme semble opérer. La belle Elin Larsson est sans conteste une frontwoman très charismatique ! Sa voix, sa puissance et sa maîtrise rappelle d'un mélange entre Janis Joplin et Aretha Franklin. Niveaux références, difficile de faire mieux !


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La suite vient avec "Aint no change" et" Dig in". Les musiciens sont de leur côté nettement moins démonstratif qu'Elin mais tout aussi bon qualitativement parlant. Les longs passages instrumentaux sont envoûtants, on se laisse emporter par l'univers que le groupe nous propose.

Ils enchainent avec "No hope left", "Time is now" et "Astralplane".

Les influences du groupe se ressentent (Led Zep, Cream etc...) mais parfaitement assimilées. Le jeu de Dorian Sorriaux est impeccable et sa technique force le respect. Il apporte ce petit plus bluesy qui est un des points forts des Blues Pills.


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Les titres "Bliss" et" Elements and things" arrivent, mais la puissance vocale d'Elin monte encore d'un cran avec le désormais emblématique "Devil Man". Un morceau incroyable, qui révèle l'essence même du groupe et invoque des esprits tout droit venus des 60's/70's.

Elin annonce déjà le dernier titre" Little sun" qui est un hommage à son meilleur ami. Et c'est "Black Smoke" qui fera office de rappel.


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C'est sur cet excellent titre que le concert se termine. Les Blues Pills ont conquis le public de 300 personnes présent ce soir là au Fuzz'yon. Bourré de qualité le groupe a sans aucun doute un bel avenir devant lui et gageons que la prochaine fois qu'ils viendront en France, les dates seront plus nombreuses et les salles dans lesquels ils joueront plus grandes. Enfin c'est tout le mal qu'on leur souhaite.

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